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pierre à fusil |
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Auteur : pouldu le 20/02/2006 16:06:23
n°29963R0 - pierre à fusil |
[458] bonjour,
ceci doit être une pierre à fusil d'un beau silex blond, pouvez_vous me le confirmer?
on peut observer de nombreuses petites retailles sur les chants,
dimension 25x25x5 mm
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Auteur : Shiva le 20/02/2006 16:20:33
n°29963R1 - Silex |
Salut Pouldu !
Je confirme : pierre à fusil.
Shiva
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Auteur : lad le 20/02/2006 17:04:40
n°29963R2 - la meme |
[188] bonsoir
j'ai egalement trouvé le meme genre de silex ,pense tu que cela soit une pierre a fusil...remarque je n'ai jamais trouvé d'autres silex de cette couleur a part celui la .si tu pense a une pierre a fusil comment en etre sûr,y a t'il des caracteristiques evidente ? car je l'ai rammassé dans un contexte néo,est ce peut etre une coincidence .....merci pour ta reponse
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Auteur : preo45 le 20/02/2006 17:18:51
n°29963R3 - re |
[338] pierres à fusil dans les deux cas.
Lad, la forme des pierre à fusil est assez standardisée, et on en trouve encore entourées de la gaine de plomb.
Il existe des catalogues avec lesformes et dimensions des différentes pierres, mais je n'ai pas la référence en tête
A+
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Auteur : lad le 20/02/2006 19:38:28
n°29963R4 - ok |
[188] bonsoir et merci
voila qq lignes glané sur le net
Si vous frappez un silex contre un autre silex, vous obtiendrez de la poussière. Si vous frappez un silex contre de la pyrite ou du fer, vous aurez de belles étincelles. De ce raisonnement naquit le fusil à pierre, dès l'aube du XVII e siècle Les plus beaux silex, blonds et durs, se trouvaient au bord de la vallée du Cher ; quatre villages se spécialisèrent dans la taille des pierres à fusil : Couffi, Lye, Meusnes et Châtillon-sur-Cher. Les caillouteurs s'en allaient creuser des trous, jusqu'aux couches de silex, à 15 ou 16 mètres de profondeur parfois. Le Lundi, ils remontaient les pierres pour la semaine. Cela leur prenait 4 à 5 heures ; quand leur chandelle s'éteignait, il leur fallait vite remonter , l 'air manquait d'oxygène. De retour chez eux, ils fendaient les blocs, les débitaient en lames, et ces lames, ils les taillaient en petits rectangles. Ceux-ci s'encastraient dans le chien du fusil ou du pistolet : ils frappaient sur un bassinet de fer, produisaient une étincelle qui mettait le feu au poudres. Des grossistes achetaient les pierres taillées par les caillouteurs, leurs représentants les proposaient aux armées de France et de Navarre. Les échantillons étaient fixés sur des plaques de carton, comme des boutons. Les modèles s'appelaient 'Belle à deux mèches', 'Grande fine et ronde', 'Grand cul long', 'Petite belle', etc.
En 1820, un ménage façonnait 600 000 pierres par an. 800 personnes produisaient entre 100 et 200 millions d'articles. Les hommes mouraient jeunes, aveuglés par les éclats, les poumons silicosés -on disait la caillote-, usés par la pauvreté et le travail. Car si les grossistes étaient immensément riches, les caillouteurs restaient très pauvres. Pourtant personne, ni en France , ni ailleurs, ne parvint à égaler la qualité des pierres du Berry.
La production dura jusqu'en 1928 : les fusils à pierre avaient été vendus aux indigènes des colonies. Quand ils se révoltaient, le gouvernement coupait l'approvisionnement en silex taillés. Sans armes à feu, ils étaient plus facile à mater.
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Auteur : pouldu le 24/02/2006 18:42:56
n°29963R5 - pierre à fusil |
[458]
Merci à Iad pour sa réponse, tout est dit clairement, la boucle est bouclée.
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REPONDRE A CETTE DISCUSSION |
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