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histoire du lycee imperial de Nîmes |
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Auteur : jolindien le 02/03/2007 21:52:08
n°50200R0 - histoire du lycee imperial de NĂ®mes |
j'ai trouvé ce bouton aujourd'hui, du lycee imperial de nîmes et aprés une petite recherche je vous en fait profiter. c'est génial de se plonger dans l'histoire grâce à ses découvertes ...
La vocation d'établissement scolaire du lycée n'est qu'une de ses nombreuses reconversions. En effet, il fut construit au cours du XVIe siècle, en tant qu'hospice. Plus tard, il est devenu un hôpital et les autorités locales ne purent édifier son imposante façade, ornée d'une horloge et d'une allégorie de la République, qu'avec l'aval de Napoléon. Pressenti comme musée des Beaux-Art aux débuts de la Troisième république (décennie 1870), il deviendra cependant le premier lycée d'État pour garçons en 1885. Il prendra au cours du XXe siècle le nom d'un écrivain du pays, Alphonse Daudet. Il est classé dans une grande partie monument historique, et a été rénové dernièrement. Il est l'héritier de l'Université de Nîmes, fondée par François Ier en 1539 (lettres patentes de Fontainebleau), devenue en 1670 Collège des Jésuites que la Révolution, les Empires français (premier et second), la Restauration, les Républiques (seconde et troisième) transformeront successivement en École centrale, lycée impérial, collège royal, et enfin en lycée.
L’École Centrale, puis le lycée Impérial
L’année 1795 marque la mise en place par la Convention Nationale d’un projet pédagogique intéressant bien qu’éphémère : sous le nom d’Écoles Centrales, quatre-vingt-quinze établissements d’enseignement
secondaire voient le jour en France. Leur avènement est contrarié par
les événements politiques de 1798 qui donnent naissance au Consulat. Cependant, dès le coup d’État du 18 brumaire, encouragés par Bonaparte, les membres des conseils généraux s’attaquent à la
restauration des anciens collèges emportés dans la tourmente révolutionnaire, sous cette forme nouvelle d’Écoles
Centrales. Leur appellation s’explique par le fait qu’elles sont directement placées sous l’autorité centrale de l’État. La loi du 11 Floréal an X (1er mai 1802) inaugure vraiment l’ère du lycée,
le distinguant des écoles secondaires, domaines privés, alors que luimême est placé sous tutelle de l’État. La loi autorise la création d’un lycée par arrondissement de cour d’appel. L’enseignement
se divise en deux branches : d’une part les lettres (langues anciennes,
rhétorique, logique et morale), d’autre part les sciences (mathématiques et physique). Cinq ans à peine après cette ouverture,
l’École Centrale est transformée en lycée impérial, organisé
sur le modèle des écoles militaires. Par l’article IV de l’arrêté du 16 Floréal, an XI, « la municipalité de Nîmes prendra les mesures convenables pour qu’au I Pluviôse, le lycée soit pourvu conformément
à l’état ci-joint de tout ce qui sera nécessaire pour recevoir cent élèves le
I Ventôse, et 150 de plus le I Floréal ».
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