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médaille religieuse |
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Auteur : GEN le 09/08/2007 16:58:21
n°56169R0 - mĂ©daille religieuse |
[240] Salut, qui pourrait m’aider à identifier et m’expliquer cette scène ( de chasse ?) sur cette médaille religieuse dont il manque une partie de la bélière perpendiculaire :
Un homme barbu en arme ( la mode vestimentaire s’apparente au jeton ci joint ) s’agenouille et prie devant un cerf , entre ses bois se trouve une croix ou une épée, un ou 2 chiens sont représentés de part et d’autre du personnage et peut être en haut se trouve un angelot
il me semble Ă©crit Ă gauche du personnage .HVB
au verso se trouve un ou une religieuse avec un enfant Ă la main
ou alors je me plante totalement et cela représente la scène de la crèche de l’enfant jesus dans l’étable
taille 2 cm , en bronze
merci et A+
GEN
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Auteur : GEN le 09/08/2007 16:59:30
n°56169R1 - mĂ©daille |
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Auteur : GEN le 09/08/2007 17:00:40
n°56169R2 - mĂ©daille |
[240] juste pour comparer l'habit
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Auteur : GEN le 09/08/2007 17:02:03
n°56169R3 - mĂ©daille |
[240] une autre photo + visible
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Auteur : Lou Gobi le 09/08/2007 18:44:46
n°56169R4 - medaille de St Hubert |
Gen
Okai c'est le cousin Hub autrement dit St Hubert Saint patron des chasseur et des forestiers
Faudra attendre un spécialiste pour la dater, elle me semble très ancienne
Petite histoire du Cousin Hub
Saint Hubert (né entre 656 et 658, mort le 30 mai 727) est un saint et évêque chrétien.
La légende de saint Hubert
Depuis le XVe siècle, la légende rapporte qu’alors qu’Hubert chassait un Vendredi Saint, il fit la rencontre d'un cerf extraordinaire. En effet celui-ci était blanc et portait une croix lumineuse au milieu de ses bois. Lorsque Hubert voulu pourchasser le cerf, celui-ci parvenait toujours à le distancer sans jamais se fatiguer. Ce n’est qu’au bout d’un long moment que celui-ci s’arrêta et qu’une voix tonna dans le ciel en s’adressant à lui en ces termes : « - Hubert ! Hubert ! Jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ? »
Hubert, saisi d'effroi, se jeta Ă terre et humblement, il interrogea la vision :
- Seigneur ! Que faut-il que je fasse ?
- Va donc, reprit la voix, auprès de Lambert, mon évêque, à Maastricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu'il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n'être point damné dans l'éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.
Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme :
- Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse. Je ferai pénitence, puisque vous le voulez. Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous
On donna son nom à un monastète=re et dans ce monastère, on élevait une race de chiens qui prie son nom, et on invoqua le saint contre la rage. Il est également le saint patron des chasseurs et des forestiers.
@ bientĂ´t
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Auteur : GEN le 09/08/2007 18:53:14
n°56169R5 - saint hubert |
[240] oh punaise , pil poil ce que je voulais, merci Lou Gobi d'avoir pris le temps de m'identifier cette médaille car ce n'est pas chose simple
Ă la prochaine
GEN
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Auteur : Lou Gobi le 09/08/2007 20:42:53
n°56169R6 - cousin Hub |
Gen
Tout le plaisir est pour moi.
J'ai reconnu le cousin, puis je suis allé sur le web. L'histoire du saint homme et de sa famille y est, j'ai fait un copier collé et je n'est gardé que le plus intéressant ( à mes yeux) Et il faut dire que je connaissait un peu son histoire
@micalement Lou Gobi
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Auteur : Shiva le 10/08/2007 08:17:17
n°56169R7 - MĂ©daille |
Oui, effectivement, médaille de St Hubert. Peut-être St Christophe de l'autre côté (s'aidant d'un baton pour marcher et portant l'Enfant Jésus), mais pas sûr.
Je n'arrive pas Ă lire quoi que ce soit, mis Ă part S.HVB Ă l'avers (SANCTVS.HVBERTVS).
Datation : XVIIe ou XVIIIe siècle. Difficile d'être plus précis en raison de l'usure et du manque de patine.
Shiva
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Auteur : Lou Gobi le 10/08/2007 08:55:25
n°56169R8 - suite |
Gen +clin Shiva
Je pensais aussi Ă St Christophe, mais je n'ai pas voulu m'avancer j'attendais qu'un pro passe par lĂ
Voici ce que j'ai trouvé sur ce saint (bonne lecture)
Bonne journée
Christophe de Lycie
Saint Christophe portant le Christ
Christophe dérive des mots grecs Kristos et phorein, celui qui porte le Christ, allusion à un géant légendaire initialement nommé « Réprouvé » qui aurait aidé l'enfant Jésus à traverser une rivière. Autrefois, il passait pour mettre à l'abri des maladies quiconque voyait sa statue. Il est aujourd'hui considéré comme le patron des voyageurs.
Saint Christophe est fêté en Orient le 9 mai et en Occident le 25 juillet ou (assez récemment) le 21 aoû
Le personnage légendaire
Selon une tradition très populaire, de sources variées et popularisée par la Légende dorée de Jacques de Voragine, Réprouvé était un Chananéen d’allure terrible tant il était imposant. Il eut l’idée de se mettre au service du plus grand prince du monde et se présenta donc à un roi très puissant. Un jour, un jongleur évoqua le diable devant le roi très chrétien qui se signa aussitôt. Réprouvé, fort étonné, demanda au roi le sens de ce geste. Celui-ci avoua, après bien des hésitations, sa peur devant le diable. Réprouvé, qui ne concevait de se mettre au service que du plus puissant quitta donc le roi pour trouver le diable.
Dans le désert, il s’approcha d’un groupe de soldats parmi lesquels s’en trouvait un particulièrement féroce qui lui demanda où il allait. Lorsque Réprouvé répondit, le soldat lui dit : « Je suis celui que tu cherches ». Marchant ensemble, il fut étonné de voir le diable s’enfuir devant une croix. Réprouvé, qui l’avait suivi, lui demanda la raison de sa peur. Après bien des hésitations, le diable avoua craindre la croix. À ces mots, Réprouvé le quitta et partit à la recherche du Christ pour se mettre à son service.
Il finit par rencontrer un ermite qui lui expliqua les principes de la foi en JĂ©sus-Christ. Il lui dit :
« Ce roi désirera que tu jeûnes souvent ».
« Cela m’est impossible », répondit le géant. L’ermite ajouta :
« Ce roi désirera que tu lui adresses de nombreuses prières ». Le géant répondit qu’il ne savait ce que cela était et que, donc, il ne pouvait pas davantage se soumettre à cette exigence. L’ermite lui dit alors :
« Tu iras te poster à tel fleuve tumultueux et tu aideras les gens à le traverser ».
Réprouvé accepta. Il se construisit une petite maison au bord du fleuve et chaque jour, aidé d’une perche, il faisait traverser les voyageurs. Un jour, longtemps après, il entendit la voix d’un petit enfant qui lui demandait de le faire traverser. Il sortit mais ne vit personne. Rentré chez lui, il entendit une seconde fois l’appel de l’enfant. Dehors il ne trouva personne. Ce n’est qu’au troisième appel que le géant vit le petit enfant qui attendait sur la berge. Il le prit sur ses épaules et commença donc la traversée. Mais, à mesure qu’ils progressaient, l’enfant devenait de plus en plus lourd et le fleuve de plus en plus menaçant, tant et si bien qu’il eut le plus grand mal à rejoindre la berge opposée. Une fois l’enfant déposé il lui dit :
« Enfant, tu m’as exposé à un grand danger, et tu m’as tant pesé que si j'avais eu le monde entier sur moi, je ne sais si j'aurais eu plus lourd à porter. » L'enfant lui répondit :
« Ne t'en étonne pas, Christophe, tu n'as pas eu seulement tout le monde sur toi, mais tu as porté sur les épaules celui qui a créé le monde : car je suis le Christ ton roi, auquel tu as en cela rendu service ; et pour te prouver que je dis la vérité, quand tu seras repassé, enfonce ton bâton en terre vis-à -vis ta petite maison, et le matin tu verras qu'il a fleuri et porté des fruits. »
L’enfant disparut miraculeusement. Christophe fit ainsi que l’enfant le lui avait dit et trouva le matin des feuilles et des dattes sur le bâton.
Bas-relief de Saint-Christophe, près d'un passage de fleuveChristophe partit alors pour Samos, en Lycie où, ne comprenant pas la langue, il tomba en prières afin que Dieu l’éclaire – ce qu’il obtint. Il alla à la rencontre des chrétiens qui, dans la ville, essayaient de convertir la population. Un des juges de la ville y trouva l’occasion de le frapper au visage. Il ficha son bâton dans le sol avec l’espoir d’un nouveau miracle… qui eut lieu en effet : ainsi huit mille hommes devinrent croyants. Le roi de la région, exaspéré, envoya deux cents soldats pour l’arrêter. Mais, sitôt qu’ils le virent en prière, ils hésitèrent. Le roi envoya à nouveau deux cents autres hommes qui à leur tour prièrent avec Christophe. Les ayant convertis, il accepta de les suivre chez le roi. Le roi eut grand peur en le voyant mais lui demanda son nom. Christophe répondit :
« Auparavant l’on m’appelait Réprouvé mais aujourd’hui je me nomme Christophe ». Le roi lui fit remarquer le choix peu judicieux : pourquoi prendre le nom de quelqu’un mort humilié sur une croix ? pourquoi ne pas se rallier à ses dieux ? Christophe lui répondit :
« C'est à bon droit que tu t'appelles Dagnus (damné ? danger ? dague ?), parce que tu es la mort du monde, l’associé du diable ; et tes dieux sont l’ouvrage de la main des hommes ». Le roi lui proposa un marché : soit il sacrifiait à ses dieux, soit le roi le suppliciait. Christophe bien entendu refusa et fut jeté en prison. Le roi y envoya deux prostituées afin qu’elles le séduisent – Nicée et Aquilinie. Christophe en prière ne céda pas à leurs caresses et lorsqu’elles virent son visage éclatant demandèrent à être converties. Le roi entra dans une grande colère et leur ordonna de sacrifier. Elles acceptèrent à la condition que les places soient nettoyées et que tous les habitants soient au temple. Quand il fut fait ainsi et devant chacun, elles dénouèrent leur ceinture, les passèrent au cou des idoles et les firent tomber. Sur ordre du roi, elles furent suppliciées avant qu’il ne s’en prenne à Christophe lui-même qui résista à toutes les tortures. Le roi finit par le faire attacher à un arbre et lança quatre cents flèches sur lui qui toutes restèrent suspendues sauf une qui, suite aux injures du roi lancées à Christophe, se détourna et vint se planter dans son œil. Christophe lui dit :
« C’est demain que je serai sacrifié. Tu prendras mon sang et tu en feras de la boue. Tu poseras cette boue sur ton œil qui guérira ». Christophe fut ainsi décapité. Le roi suivit ses conseils et appliqua la boue qui aussitôt guérit son œil. Alors le roi crut et porta un édit qui interdisait à quiconque de blasphémer le nom de Dieu et de celui de son serviteur, Christophe.
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Auteur : GEN le 10/08/2007 18:52:01
n°56169R9 - mĂ©daille |
[240] merci à vous 2 pour ces réponses très précises
Ă la prochaine GEN
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