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  superbe sceau des bords de Loire superbe sceau des bords de Loire  

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Auteur : Zedruidesse le 26/08/2009 19:15:05
79321R20 - ...


Fisch35:MAGNIFIQUE!!!

Zedruidesse



 
Auteur : fisch 35 le 26/08/2009 19:38:01
79321R21 - ...
miss ZD ... tu veux parler de moi ?? ...

Je voulais juste rappeller que c'est Lupus 49 l'heureux inventeur

@Pluche fisch
 
Auteur : sabaudia le 26/08/2009 23:12:33
79321R22 - lecture...
Bonsoir tout le monde,
J’ai beau tourner l’image dans tous les sens je n'arrive pas à retrouver, sur la matrice, le texte traduit par Gilles.
De plus ange en latin s'écrit ANGELUS,
ANGINI peut-il être ce même nom conjugué différemment ?
Il me semble lire le mot ANGERA qui pourrait être le prénom « ANGERAN » d’où voici d’ailleurs son étymologie :
Du germanique engil, « ange », et hramm, « corbeau ».

Sans vouloir tracasser notre gentil sigillographe bénévole qui doit manquer de temps comme tous bon passionné qui se respect, j’aimerais plus de détail sur sa lecture de la matrice afin de fixer sur papier, dans le prochain DP page 26 ;-) une analyse la plus fidele possible.

A bien observer la calligraphie des caractères, ce gothique évolué et celui que l’ont retrouve sur les monnaies du XVème siècle jusqu’au milieu du XVIème.
Je revois donc, en tenant compte de ces nouvelles constatations, ma datation de cette matrice pour la replacer dans cette même période.

J’aimerais que nos amis visiteurs, nous proposent des idées de lecture, car d’une personne à l’autre, certains mots peuvent être mieux perçus…

Pour vous aider, voici un petit alphabet :


@ suivre

 
Auteur : Gilles le 26/08/2009 23:56:23
79321R23 - re,
[35]
Bonsoir Fisch,

L’écu est , d’argent à quatre fasces de sable , au lion de gueules brochant sur le tout, ( De Brée, Maine et Loire),
peut-être du côté de René de Brée, Sire de Mont Chevrier, dont la postérité n’est pas connue, mais les recherches continuent,

bonne fin de soirée, amitiés Gilles
 
Auteur : turone le 27/08/2009 00:18:03
79321R24 - pfffff ...........
[741]

........quelle science ce Gilles alors , bon toi '' le jeune retraité'' ''tu perds rien pour attendre'' comme on dit ch'eu nous

je te

@+ turone
 
Auteur : Biloute le 28/08/2009 00:53:44
79321R25 - Sceau
[1514] fisch 35,

Superbe !!!!!
Félicitations
 
Auteur : sabaudia le 28/08/2009 08:00:53
79321R26 - écuyer
bonjour à tous,
bien que je commence à me demander si mes messages sont lu ????????
voici quand même un complément d'explication sur la fonction d'écuyer, car avant la découverte de ce (joli) sceau,
je croyais qu'un écuyer était un illettré dans le genre de 'jaquouille'

@+




ÉCUYER:

Le titre d'Écuyer vient de ce que les nobles portaient des écus et armoiries, qui sont des marques de noblesse, comme les images des aïeux l'étaient chez les Romains.

Budée prétend que les armes des gentilshommes ont succédé à ces images.

Autrefois l'écu était si considéré, qu'on punissait ceux qui le quittaient et non ceux qui quittaient leurs lances, parce que l'écu servait comme de rempart dans l'armée : le chevalier qui combattait dans les tournois ou à l'armée, avait à sa suite un noble pour lui servir de second, et pour lui conserver son écu blasonné de sa devise ; c'est sans doute pour cette raison que les nobles furent nommés Écuyers, scutarii. En effet, le grand Écuyer de France est appelé, dans les anciennes chartres latines, scutifer et armiger, parce qu'il portait l'écu du roi. La qualité d'Écuyer était encore appliquée à ceux qui avaient du commandement sur l'écurie ; mais on qualifiait ceux qui avaient ces charges d'Écuyer d'écurie.

La fonction de porter des écus ou boucliers étant toute militaire, et par conséquent exercée par les nobles, cette qualité a toujours exprimé la noblesse de celui qui l'a portée, même depuis que les boucliers ne sont plus en usage à la guerre.

La qualité d'Écuyer ne se donnait cependant pas indifféremment à tous les nobles, et jusqu'au commencement du quinzième siècle, elle dénotait un ancien gentilhomme. Les barons, les plus grands seigneurs et même des princes du sang se sont qualifiés Écuyers dans leur jeune âge, jusqu'à ce qu'ils fussent parvenus à l'ordre de chevalerie ; ils étaient dans une subordination si grande à l'égard des chevaliers, qu'ils ne faisaient point de difficulté, non seulement de leur céder les places d'honneur en tout lieux, de ne se point couvrir en leur présence, de n'être point admis à leur table, et de leur obéir, mais encore de porter leur écu ou bouclier. Cette grande subordination servant à les exciter d'un violent désir de se rendre dignes de la chevalerie, non seulement par des actions de valeur et de bonne conduite, mais aussi par celles de la vertu, qui était essentielle pour faire un parfait chevalier.

Les Écuyers ne pouvaient sceller leurs actes comme les chevaliers, qui pouvaient être représentés à cheval, armés de toutes pièces. Il y a des exemples des treizième et quatorzième siècles, par lesquels des Écuyers remettaient à autoriser des actes de leur sceau quand ils seraient parvenus à la chevalerie.

L'Écuyer ne pouvait porter d'éperons dorés, ni d'habits de velours ; mais il portait des éperons argentés et des habits de soie. Il n'était jamais qualifié de messire, ni sa femme madame ; on l'appelait seulement demoiselle ou damoiselle, quand même elle aurait été princesse ; mais dès que son mari était devenu chevalier, elle pouvait se qualifier dame ou madame, et lui-même messire ou monseigneur.

II y avait des Écuyers qui n'avaient pas assez de biens pour parvenir à la chevalerie ; c'est ce qui obligeait souvent les rois à établir une pension à ceux qu'ils créaient chevaliers, quand ils n'avaient pas de quoi soutenir cette dignité.

Les Écuyers n'avaient, en temps de guerre, que la demi-paye des chevaliers, à l'exception des Écuyers-bannerets ; ces derniers se trouvant seigneurs de bannière, et en état de mener leurs vassaux à la guerre, parmi lesquels il y avait quelquefois des chevaliers, avaient la paye de chevaliers-bacheliers, qui était la demi-paye des chevaliers-bannerets.

L'Écuyer avait le siège plus bas que le chevalier, et se tenait un peu écarté en arrière.

Un Écuyer qui aurait frappé un chevalier, si ce n'était en se défendant, était condamné à avoir le poing coupé.

Dès qu'un jeune gentilhomme avait atteint l'âge de sept ans, on le retirait des mains des femmes peur le confier aux hommes. Une éducation mâle et robuste le préparait de bonne heure aux travaux de la guerre, dont la profession n'était pas distinguée de celle de chevalerie. Au défaut de secours paternels, une infinité de cours de princes et de hauts seigneurs offraient ces écoles toujours ouvertes, où la jeune noblesse recevait les premières leçons du métier qu'elle devait embrasser.

Les premières places que l'on donnait à remplir aux jeunes gentilshommes qui sortaient de l'enfance étaient celles de pages, valets ou damoiseaux. Les fonctions de ces pages étaient les services ordinaires des domestiques auprès de la personne de leurs maîtres ou maîtresses. Ils les accompagnaient à la chasse, dans leurs voyages, dans leurs visites ou promenades, faisaient leurs messages, les servaient à table et leur versaient à boire. On leur donnait des leçons sur l'amour de Dieu, sur les devoirs qu'il faut rendre aux dames et sur le respect dû au caractère auguste de la chevalerie. C'était ordinairement les dames qui donnaient aux jeunes pages les leçons de religion et de courtoisie : on les formait aussi à tous les exercices convenables à leur naissance et à leur âge.

De l'état de page le jeune gentilhomme passait à celui d'Écuyer : il devait être âgé de quatorze ans pour parvenir à ce grade, qui lui était conféré avec des cérémonies religieuses. Le jeune gentilhomme nouvellement sorti hors de page, était présenté à l'autel par son père ou sa mère, qui chacun un cierge à la main, allaient à l'offrande. Le prêtre célébrant prenait de dessus l'autel une épée et une ceinture sur laquelle il faisait plusieurs bénédictions et l'attachait au côté du jeune candidat, qui commençait alors seulement à la porter. Sans doute que le but de cette cérémonie était d'apprendre aux jeunes gens l'usage qu'ils devaient faire des armes, qui pour la première fois, leur étaient remises entre les mains.

Il devait servir au moins sept ans en qualité d'Écuyer, parce que l'âge fixé pour le grade de chevalier était vingt et un ans, à moins qu'une haute naissance ou de grandes actions le dispensassent de cette loi.

Les Écuyers se divisaient en plusieurs classes différentes, suivant les emplois auxquels ils étaient appliqués ; savoir : l'Écuyer du corps ou de la personne du maître, on l'appelait aussi l'Écuyer d'honneur, l'Écuyer de la chambre ou le chambellan, l'Écuyer tranchant, l'Écuyer d'écurie, l'Écuyer d'échansonnerie, l'Écuyer de panneterie, etc. C'était sur eux que les seigneurs se reposaient du soin de leurs maisons ; ils servaient à table, découpaient les viandes, faisaient les honneurs aux étrangers qui venaient visiter leurs maîtres, ils les accompagnaient dans les chambres qu'ils leur avaient eux-mêmes préparées. Approchant plus près de la personne de leurs seigneurs, admis à leur familiarité, ils pouvaient encore mieux profiter des modèles qu'ils se proposaient d'imiter.

Ils avaient soin de dresser les chevaux à tous les usages de la guerre, ils tenaient les armes de leurs maîtres toujours propres et luisantes. Toutes les nuits un Écuyer faisait la ronde dans les chambres et dans les cours du château. Si le maître montait à cheval, les écuyers s'empressaient à l'aider en lui tenant l'étrier, ils portaient son arme, l'aidaient à s'en revêtir, conduisaient dans les routes les chevaux de bataille qu'ils donnaient à leur maître lorsqu'il fallait combattre l'ennemi ; ils demeuraient derrière lui pendant le combat pour lui fournir des armes et le secourir en cas d'accident, ils gardaient les prisonniers que les chevaliers leur confiaient pendant la chaleur du combat. Ce spectacle était pour les Écuyers une leçon vivante d'adresse et de courage, et un puissant motif pour faire naître dans le cœur de cette jeune noblesse l'envie de se signaler par de semblables exploits.

Pendant la paix ils ne s'occupaient que des exercices propres à les endurcir à la fatigue et à les former à l'art de la guerre. Ils paraissaient dans les tournois où les chevaliers seuls devaient combattre ; ils y faisaient montre de leur force et de leur adresse, et tâchaient par toutes sortes de moyens de mériter l'honneur de la chevalerie. Guy Coquille, en parlant des Écuyers, dit : Écuyers naissent, chevaliers se font par faits d'armes.

 
Auteur : christophe le 28/08/2009 12:23:31
79321R27 - re
[931] Bonjour Sabaudia,

Jusque vers le milieu du XIVe siècle, 'noble' n'est pas une condition juridique, la noblesse est une qualité, pas un ordre. Ce n'est que lorsque l'impôt se généralise avec la guerre de Cent ans que 'noble' devient un statut, avec des 'lettres d'anoblissements' et plus tard des 'recherches de noblesse'. Pour l'Etat il s'agit de savoir concrètement qui paye l'impôt et qui ne le paye pas. Au XIIie s., l'écuyer c'est celui qui est apte à combattre (noble si on veut) mais qui n'a pas été adoubé. Dans la pratique l'écuyer (armiger en latin) est moins riche que le chevalier. Sur les sceaux, il arrive que des individus se disent 'chevalier' (miles en latin), mais je n'ai jamais vu de sceau sur lequel Pierre Trucmuche se déclare 'écuyer'. Evidemment les écuyers ont des des sceaux, mais en général c'est sceaux ne portent que 'Jean Machin' ou 'Jean Machin seigneur de Truc'.
@+

 
Auteur : sabaudia le 28/08/2009 12:55:06
79321R28 - re
Bonjour Christophe,
Merci pour ces corrections,
Ce texte contient donc quelques petites erreurs,
Il me semblait effectivement avoir décelé des anomalies comme le mot 'chartre' au lieu de 'charte' par exemple mais pour le reste je manque de connaissances.

Pour en revenir à ce sceau je crois avoir compris que pour ça lecture Gilles s’en réfère à l’empreinte tandis que de mon coté je m’appuy sur la matrice, ce qui peut conduire à certaine différence de lecture car sur l’empreinte je perçois effectivement le nom ANGINI,
J’aimerais savoir si ce nom est le génitif du mot ANGELVS par exemple ?

J’ai fouillé page après page l’ouvrage de J.P Dubuisson ainsi que celui de De Bara pour chercher ces armes ou la famille qui les as utilisé, mais sans sucés.
Le fais que gilles les ai trouvé doit pouvoir permettre de placer un nom sur cette famille ?
Qu’elle est sa source héraldique ?
Qu’elle est le nom de cette famille ?

Bon voici ce que je li sur cette matrice :

@+


 
Auteur : Gilles le 28/08/2009 15:19:11
79321R29 - re,
[35] bonjour à tous,

l'écu est bien De Brée, mais j'ai un problème même avec l'empreinte, je suis tenté de lire Angau De Brée puis la suite de la légende semble être du Néerlandais ou du Flamand,
il existe en effet des Brée dans ces deux Pays, et celui de Belgique est jumelé avec notre Brée Français,
cela donnerait quelque chose comme,
+ ANGAU DE BREE ALBAHS COMERDATAM LAEBRULH
( à vos souhaits ! ),
sérieusement, il s'agit bien du même écu pour DE Brée, un sceau existe aux archives nationales, il s'agirait du sceau et du contre sceau de Gaudin De Brée, cité en 1225 pour une vente de vignes,
A.Angot, dit que l'on ne sait rien de son alliance, mais cite la descendance, PP 28-29-30,
( A.Angot), monographie Paroissiale Saint-Gervais et Saint-Protais DE BREE, Diocèse de Laval 1884, éditions Mamers .

bonne journée, amitiés Gilles





 
Auteur : fisch 35 le 28/08/2009 19:59:43
79321R30 - ...
à toutes et tous;
Sabaudia, Gilles, Christophe un grand merci pour vos recherches et pour le temps que vous y passez.
Je crois que l'heureux inventeur n'est pas dispo ces jours-ci mais le moment venu il se fera un palsir de fournir empreintes et images de grande taille.
Encore merci de faire réapparaître l'histoire de cet objet
@Pluche fisch
 
Auteur : jld93 le 08/10/2011 09:18:04
79321R31 - Sceau de Auger de Brie
[New10] Bonjour,

Le sceau en question, un pièce bien précieuse, est celui de Auger de Brie, abbé de Saint-Evroult, nommé par Louis XI administrateur du diocèse d'Agers en 1479/1480, mort en octobre 1503. Les armes sont celles des Brie : d'argent à trois fasces de sable, au lion de gueules brochant sur le tout.
Voir mon post à cette adresse :
http://minu.me/59s1

et pour les armes, un manuscrit de la British Library :
http://minu.me/59s2

jld


 
Auteur : Romulus41 le 08/10/2011 13:37:15
79321R32 - ------------------
AVE !!!

Pas mal ton blog jld93 ... par contre , je ne suis pas contre une collaboration mais pour ''soutirer'' des photos du forum il faut m'en faire la demande stp. la.detection.com@gmail.com


 
Auteur : jld93 le 08/10/2011 14:09:12
79321R33 - Sceau de Auger de Brie
[New10] Toutes mes excuses ...


 
Auteur : Michel_V le 08/10/2011 14:18:09
79321R34 - Félicitations pour ce poste ....
qui est fort intéressant N'y connaissant rien dans le domaine, je me coucherais moins bête ce soir ! Merci à Sabaudia, Gilles, Christophe et les autres !
Peut-être une petite parenthèse sans importance : Il y a encore une petite ville dans la province du Limbourg belge qui s'appelle 'Bree', la ville natale de Kim Clijsters !

Michel

PS : J'allais l'oublier.... Le sceau est vraiment magnifique !!!
 
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