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Pour hb |
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Auteur : eric 68 le 15/10/2005 19:22:54
n°21362R0 - Pour hb |
 Je viens de visiter le site archéolandes cité ds un post.
Cela est exactement ce que j'apprécie. Ce que je recherche qq part.
Faire partie d'une équipe.
Bon, mon pseudo est clair, je suis du Haut-Rhin.
Je prospecte en surface sans detecteur, avec gps depuis peu,
reproduit sur carto les découvertes, des secteurs, récolte sur le terrain certains echantillons parleurs, fait un inventaire (mis à part les dates de
découvertes qui me semblent pas le plus important . Une découverte
faite le 1/10 ou le 2/10 est elle importante sur 5000 ans d'histoire ? )
Mon post n'est pas un cv mais j'aimerai connaître la méthode employée
par archéolandes pour traduire sur carto par ex la classification de
différents secteurs et sous secteurs ds un périmètre donné.
Pour exemple, je fais des découvertes diverses et j'ai du mal à un moment à les relier (celles çi étant nombreuses ) sur carto par rapport
à un secteur choisit et donné.
Voilà , qu'en penses tu ?
Eric
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Auteur : hb le 15/10/2005 23:55:09
n°21362R1 - carto |
bonsoir Eric,
concernant notre manière de travailler avec la carto, d'abord tout site repéré est pointé au GPS et les points reportés sur carte via cartonav. Après, évidemment, il y a aussi des zones moins concentrées pour lesquelles on détermine une aire de répartition en pointant les extrema, puis report sur carte. L'important est de ne pas tout mélanger et il est souhaitable dans un soucis de clarté de faire une carte de répartition pour chaque grande période envisagée.
Mais aujourd'hui, d'un point de vue données archéos, il faut avant tout pointer d'abord les sites sur plan cadastral, puis IGN 1/25.000e et l'idéal, une vision globale sur le 1/100.000e (cartoexploreur3 permet de le faire). Il ne faut pas hésiter à retravailler les cartes sous photoshop ou plus simplement Paint pour rajouter des éléments de légende. Mon rêve serait de bénéficier du logiciel dont disposent aujourd'hui les impôts où tous les cadastres sont numérisés...
La carte au 1:100.000 (support papier) est idéale pour globaliser des données sur une période, mais il ne faut pas avoir peur de prendre des feutres et de réaliser une carte de synthèse : un calque et tu repasses le réseau hydrographique (en bleu, évidemment :-)), un rond surmonté d'une croix pour le positionnement des localités, une barre avec l'échelle dans un coin, tu scannes et à partir des données stockées sur cartonav, tu replaces avec Paint les données qui t'intéressent (par ex : tu crées un même symbole pour les haches polies et tu copies-colles le symbole sur toutes les zones où tu en as trouvé pour mieux apprécier la répartition globale).
Après, pour le classement des donnés, une fiche descriptive pour chaque lieu de découverte, classement par période des fiches au sein d'un dossier pour chaque commune.
En fait, il y a beaucoup de méthodes envisageables, l'important est simplement d'en avoir une et de s'y tenir. Une chose que font beaucoup d'archéologues de 'l'ancienne école': ils tiennent un journal de recherche, comme un journal intime, mais orienté sur leurs recherches. C'est très utile. Méthode et journal permettent de devancer le problème de la succession : toujours se poser la question, 'et si je meurs, est-ce que quelqu'un pourra exploiter ce que j'ai fait?'. Il ne faut pas oublier que le patrimoine archéo ne nous appartient pas, nous l'empruntons aux générations qui nous suivent.
Je ne sais pas si j'ai répondu à tes attentes. Une dernière chose : les poches (ou les boites) où tu ranges le matos doivent être marquées du nom site (lieu dit) et de la commune...au bout de quelques mois de ramassage intensif, on oublie vite! et pour la marquage des objets, avec un rotring, par ex. les trois premières lettres de la commune, du lieu dit, numéro de la concentration le cas échéant (U1, U2 etc..) ou SG (surface générale) et l'année (05 pour 2005).
cordialement,
Hervé.
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Auteur : eric 68 le 16/10/2005 06:38:32
n°21362R2 - Méthodes |
Salut Hervé,
Merçi pour tes précieux renseignements et notamment la création
d'une légende de signes qui permettrait une meilleure clarté de faits de
découvertes et de liens historiques,géographiques, géologiques.
A plus, Eric
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